Un documentaire sur « Quelque chose » à La Réunion en replay sur France.tv

Nous en avons de la chance !
Au-delà d’avoir vécu une aventure incroyable à La Réunion avec les représentations de « Quelque chose », et le dispositif santé mis en place autour de celles-ci, notamment avec les ateliers de théâtre forum… ce que nous avons vécu a été immortalisé par Katia Clarens et partagé dans son formidable documentaire « Catharsis, dire l’inceste ».

Vous avez de la chance ! Car ce documentaire est en replay jusqu’au 24 avril 2021 sur France.tv !
Pour en profiter… cliquez sur ce lien !
https://www.france.tv/documentaires/societe/2337563-catharsis-dire-l-inceste.html

On partage avec vous, le résumé de présentation du film !

 » En s’intéressant à l’inceste, à la résilience des victimes et à leur reconstruction psychologique, ce documentaire s’attaque à un sujet tabou. En utilisant le fil rouge original d’une pièce de théâtre, où l’humour n’est pas absent, il tente d’ouvrir la discussion sur ce qui est un vrai problème de société. Car en France, une personne sur 10 a été victime d’inceste durant l’enfance ou l’adolescence. Plus de 6 millions de personnes. Pour briser ce tabou, Christine Visnelda Douzain et Capucine Maillard ont créé un dispositif de sensibilisation inédit.

Christine est psychiatre et exerce à La Réunion. Elle est spécialisée depuis plus de 15 ans dans le traitement des victimes d’inceste. Capucine Maillard, est auteure de théâtre. Elle a écrit une pièce sur l’inceste, Quelque Chose, qui narre la rencontre de quatre femmes qui, au cours d’une nuit cathartique, vont se dévoiler et avancer ensemble vers la résilience.

Le dispositif de sensibilisation qu’elles ont inventé ensemble allie les représentations de Quelque Chose, et des ateliers de théâtre participatif essentiellement adressés aux jeunes. L’objectif : libérer la parole des victimes qui mettent en moyenne 16 ans pour oser parler.

Un dispositif salutaire, nécessaire, car la question de l’inceste, lorsqu’elle est rendue publique, permet à chacun d’y porter une réflexion.

Renoncer enfin à la peur de l’aborder, c’est offrir aux victimes la possibilité de se libérer de la culpabilité et de la honte.

C’est aussi la première étape, indispensable, pour prévenir les passages à l’acte. Et la récidive. Aussi la pièce a-t-elle également été jouée en prison, face à des auteurs de violences sexuelles. »